Histoire des églises luthériennes de France


Les lieux de cultes luthériens sont, en général, dénommés "églises" et non "temples". Ils se sont d'abord implantés en Alsace, Franche-Comté et pays de Montbéliard. Ces régions n'ont pas été soumises au régime de l'édit de Nantes mais leur vie religieuse était réglée par le traité de Wetphalie (1648) dont les mesures à cet égard ont été confirmées par le traité de Ryswick (1697) et la capitulation de Strasbourg (1680). Ces traités ont relativement bien protégé les luthériens malgré la mauvaise volonté royale. De ce fait, les luthériens ont pu conserver la structure de leurs paroisses et leurs lieux de culte. En revanche, ils ont dû le plus souvent partager ces édifices avec les catholiques : c'est le simultaneum.

Par la suite, des communautés luthériennes se sont installées à Paris et à Lyon, renforcée par l'exode des Alsaciens et des Lorrains après l'annexion allemande de leur territoire en 1870.

à compléter.

Voir aussi l'architecture religieuse réformée.


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